samedi 21 juillet 2012

Comment j'ai rencontré Chris Colfer

Ce weekend, Chris Colfer - Kurt Hummel dans Glee - était à Chicago pour la promotion de son nouveau livre, The Land Of Stories.

Comme être dans ce pays, c'est non seulement manger beaucoup de hamburgers mais aussi rencontrer plein de stars et de gens importants, je me dis que ça vaudrait le coup de passer par là. Pourquoi pas?
Sauf qu'en cherchant un peu plus de renseignements - merci Tumblr - je me rends compte que la plupart des gens ont prévu d'être là dès l'ouverture du magasin... Soit à 7h30. Alors que le book signing est à 13h. Ok, j'aime bien Glee, mais se lever à 6h30 un samedi matin? Il y a des limites quand même.

Du coup, il me faut un plan. La veille, je passe donc à la librairie ou aura lieu l'événement, et demande à parler au manager; me faisant passer pour une journaliste - après tout, si j'écris ce blog, c'est peut-être pas vraiment un mensonge - je demande à passer le lendemain pour prendre des photos et poser quelques questions. "Je ne suis pas sûre qu'ils vous laissent prendre des photos, mais vous pouvez toujours essayer de passer!"

Et c'est ce que je fais. A 13h (après ma grasse matinée obligatoire) je me retrouve donc à la librairie en plein centre de Macy's, ou des centaines de fans font déjà la queue, leur livre en main. Sérieusement, la file serpente durant des centaines de mètres!


Liste de choses dont vous avez besoin pour vous infiltrer sur un événement :
  • Un bon appareil photo. Je ne compte plus le nombre de fois ou mon Nikon m'a fait rentrer quelque part: au Ritz-Carlton par exemple. Sauf qu'à mon avis, ça marcherait pas trop avec un tout petit appareil numérique...
  • Une fausse carte de visite, plastifiée pour ressembler à un badge. J'ai fais la mienne en 5 minutes, et sérieusement, mes profs d'infographie d'Info-Com s'arracheraient les cheveux s'ils voyaient ça. Imprimée au coin de ma rue, collée sur une vrai carte de visite pour l'épaisseur, plastifiée avec du scotch large pour l'aspect... Et toc! j'ai un badge de journaliste. J'aurais jamais cru, mais ça marche!
  • Un léger accent peut toujours aider. Je ne dis pas que ça fonctionne à tous les coups... Mais cette fois-ci, c'était le cas. Ça rendait mon speech plus crédible.
  • Ce qui nous mène au dernier point: beaucoup d'aplomb, et un speech bien préparé. "Je suis journaliste pour un site français consacré à l'actualité culturelle à Chicago, je suis là pour écrire un article. Est-ce que vous serez disponible pour que je vous pose quelque questions après l'événement?" 



Je contourne la file et trouve enfin la table à laquelle Chris Colfer va s'installer d'ici quelques minutes. Une dizaine de bodyguards et de policiers dégagent le passage et empêchent les fans de sortir leur appareil photo; une officière de police s'approche de moi. "Pas de photos s'il vous plait!" Je sors ma carte de visite et m'apprête à prononcer mon speech soigneusement préparé, mais elle ne me laisse pas le temps : "Oh pardon, allez-y. Vous pouvez vous approcher." Elle s'excuse, avant d'aller calmer quelques fans qui hurlent en brandissant leur appareil. YES!




Chris Colfer apparait enfin, et mes oreilles explosent. Il n'y a rien de pire que les cris et les pleurs d'une centaine de fangirls dans une librairie...

Mon problème, face à ce genre de situation où je suis sous pression - après tout, n'importe quel policier peut se rendre compte que je ne suis pas censée être là et me jeter à tout moment, et toutes les fangirls me regardent avec envie tandis que je m'approche de leur star préférée - c'est que je tremble. Pas beaucoup, pas de façon visible, mais suffisamment pour que toutes mes photos soient floues. Reprends-toi, Cloé !
Heureusement, je me calme quand je vois que personne ne semble se rendre compte de quoi que ce soit, et j'arrive même à prendre quelques bonnes photos. Ah quand même !



Chris est super gentil et plutôt mignon, tandis qu'il signe les livres à une rapidité hallucinante tout en trouvant le temps d'adresser quelques phrases à chaque personne qui passe devant lui.



 Une fois que je suis contente de mes photos, je m'éloigne un peu pour aller discuter avec les employés du magasin, comme je l'avais promis la veille. "Vous devriez faire signer un bouquin, histoire d'avoir vraiment vécu l'expérience et de pouvoir écrire l'article." me dit l'un d'entre eux. C'est ce que je décide de faire; mais avant, je retourne vers Chris Colfer, histoire de voir si je peux prendre quelques photos de plus.


Ouah, le bodyguard!

Sauf que cette fois, les policiers ont du être remplacés par une nouvelle équipe; j'ai à peine le temps de prendre deux photos de loin que je me fais sauter dessus par un agent de sécurité au regard noir. "PAS DE PHOTOS!" Il hurle en me repoussant sans ménagement. "Mais votre collègue a..." Je cherche du regard la policière qui m'avait accordé le droit de prendre des photos - c'est la responsable, sa boss - mais elle n'est pas là. Il me coupe la parole "JE VEUX RIEN SAVOIR. Dégages, ou je confisque ton appareil. Rends pas ça difficile, tu m'as bien compris?!" Il fulmine, il est tout rouge, on dirait qu'il a de la fumée qui sort des oreilles. Je lève les mains en signe de pacification, et fais deux pas en arrière. "Ok, ok! Désolée, j'y vais." Et je pars aussi vite que possible.

J'étais en faute, peut-être, mais est-ce que c'était une raison pour me traiter comme ça? Aucune idée. Mais depuis 3 mois et demi que je suis ici, jamais personne ne m'avait parlé sur ce ton, et ça fait un peu mal, sur le coup.

Enfin bon, je passe rapidement à autre chose, et décide d'aller faire signer mon livre; entre temps, la queue a considérablement diminué, et je n'attends que 15 minutes avant de me retrouver face à Chris Colfer, qui signe mon livre et me gratifie d'un "Hi sweetie, you look really cute!" Mon interaction avec lui se résume à ça, mais c'est déjà pas mal, non?



Ma photo la plus réussie !

Enfin bref, c'était plutôt cool. J'ai des photos, un badge tout prêt pour mes futures "infiltrations", et un livre avec un autographe dedans, que je vendrais peut-être à mon retour en France.
Commencez les enchères !

C.

mardi 17 juillet 2012

Work Road Trip to Niles... And BOOBY'S !

Ce qui rend mon stage aussi génial, c'est que les jours passent et ne se ressemblent pas. Même si je fais une grande partie du travail de chez moi ou du Starbucks au coin de la rue, ou que je vais bosser chez mes collègues, on sort parfois des sentiers battus pour aller à des événements ou autres séminaires sur le vin...
Et c'est pourquoi en ce mardi torride de Juillet (sérieusement, il fera dans les 40°C en milieu d'après-midi), Mélanie - ma collègue déjantée - passe me chercher à 8h, au volant d'une voiture de location. 

Destination: Niles, en périphérie de Chicago!


"Get in loser, we're going working!"

(Si vous ne connaissez pas cette référence, les Américains ferons des têtes horrifiées. Sérieusement, Mean Girl est pratiquement une religion ici!)


Niles, c'est un peu pour Chicago ce que Saint Jean d'Illac est pour Bordeaux: une petite ville en périphérie, calme et en apparence sans histoires.

La différence, c'est que ça fait très, très Midwest Américain. C'est un sentiment étrange, comme si j'avais débarqué au beau milieu d'un film... "Mais Cloé, c'est normal puisque les films viennent de la réalité!" dirait Manon, mon ancienne coloc du Chili. 
Oui, bon... Je me comprends, ok?


Nous arrivons donc au Binny's, le magasin de vin de Niles, où nous rencontrons le directeur et l'équipe avec laquelle nous allons passer la journée. En gros, mon boulot aujourd'hui et de m'assurer que tout soit bien en place pour les conférences et les dégustations, de prendre quelques photos et de rester bien sagement assise au fond de la salle.
Cette fois-ci, pas question de déguster les vins: "Binny's a une politique très stricte, il vaudrait mieux que tu ne boives pas aujourd'hui." me chuchote ma collègue. Je comprends; après tout, je n'ai pas encore 21 ans. C'est un peu frustrant d'entendre parler des vins et de les voir passer sans pouvoir juger du nom par moi-même, mais la conférencière est tellement intéressante que finalement, c'est pas si gênant.


Non, je me suis pas endormie... J'ai juste fermé les yeux quelques secondes!

Bon. Sauf qu'entendre la même conférence de 3h deux fois dans la journée, surtout quand on a dormi une heure et demi la nuit précédente (Saleté de rapport de stage)... Même si la conférencière est ultra-douée, c'est pas fantastique. Ma collègue rit, et me dit que c'est normal, elle aussi elle a du mal à tenir; elle me désigne le directeur du magasin, qui, au coin de la pièce, rouvre les yeux avec un sursaut. Comme quoi, on peut être adulte et s'endormir en conférence!


A midi, entre les deux conférences, nous n'avons qu'une demi-heure de pause... Le directeur nous dit d'aller chercher des hambugers pour tout le monde à Booby's, situé au coin de la rue. Melanie adore, et n'arrête pas de poser plein de questions au gérant! "Oh! And why did you chose this name?"


La carte est plutôt magique elle aussi...

A l'intérieur, c'est esprit Midwest all the way: de gros Américains sont attablés à des tables trop petites pour eux, sur lesquelles reposent d'énormes pots de ketchup. J'adore! 

Nous commandons nos burgers - "Big Boob" (Gros Sein) frites et Coca pour tout le monde, à l'Américaine - et retournons à la salle de conférence ou tout le monde engloutit son repas en quelques minutes avant de reprendre le boulot.


Booby's !

Après la conférence, nous partons déposer la présentatrice à l'aéroport. Elle était à New-York la veille, et sera à Los Angeles le soi-même... Sérieusement, cette fille est trop forte. Elle est Master Sommelier, la plus haute classification en vin possible: le concours est tellement difficile qu'il n'y en a qu'une cinquantaine dans le monde, dont à peine une dizaine de femmes! Du coup, elle voyage un peu partout aux Etats-Unis pour parler du vin et éduquer les Américains à "l'art de la dégustation."
Je veux son job!


Finalement, il est temps de rentrer à Chicago... On aura finit le trajet entière, malgré Melanie qui m'avait prévenue qu'elle était une très mauvaise conductrice - et qui l'avait prouvée très rapidement, en manquant de nous tuer 3 fois en moins de 5 minutes - et le fait qu'elle répondait à ses emails au volant, pendant que je gardais un oeil paniqué sur la route et tentais de contrôler notre trajectoire par la seule force de ma pensée. 

"Careful, there's a car on the left!!! Oh, Gosh... RED LIGHT! STOP! No, no turn right. Right. OK good... Do you know how many people die texting and driving each year?"


N'empèche que la vue de Chicago en arrivant depuis l'autoroute en vaut quand même la peine.

C.

PS: Maman, amènes-moi mon permis quand tu viens me voir. Comme ça la prochaine fois qu'on ira à Niles avec ma collègue, c'est moi qui conduit.

dimanche 15 juillet 2012

Une Semaine à la Salle de Sport


Soyons honnêtes, les Etats-Unis, ça me réussit pas. En tout cas au niveau du poids et de la silhouette.

Du coup, j’ai décidé de me prendre en main et de m’inscrire à la salle de sport à côté de chez moi. Pour 50 euros par mois, j’ai accès à toutes les installations (allant des vélos elliptiques aux murs d’escalade, en passant par la piscine ainsi que tout un tas d'instruments de torture dont je ne connais même pas le nom) de 5h du matin à 11h du soir, ainsi qu’aux 150 cours proposés tout au long de la semaine. Comme une vraie Américaine !

Génial hein ?

 Day 1:
Le premier jour, je décide de commencer par le cours de vélo - "Spinning". Je me retrouve dans une salle toute noire avec une lumière tamisée et de la musique, on se croirait en boîte de nuit ! Au tout début du cours, tandis que la prof prend place sur son vélo sur la scène et monte la musique, je me sens forte, résolue, prête à faire des miracles et à devenir une créature de rêve aux muscles sculptés. Sauf qu’au bout de 5 minutes seulement… Ca va plus du tout. Je suis rouge, essoufflée, dégoulinante de sueur et prête à mourir sur place. Autour de moi, les autres tiennent la cadence sans problème, on dirait des robots. 
Et il reste 45 minutes de cours !


Au final, je sors de la classe aussi trempée que si je sortais de la piscine… Mais je ne sens plus mon corps. Mieux, mes pieds flottent sur le sol et avancent tout seuls, je ne pèse plus rien; je ne me suis jamais sentie aussi bien de ma vie. Pas sur que je puisse faire ça plus d’une fois par semaine, mais c’est vraiment cool.

Day 2 :
Le deuxième jour, je suis trop occupée toute la journée, et quand je décide d’aller faire du sport, il est déjà 10h du soir. Pas de panique ! Même si les cours sont finis, la salle est ouverte jusqu’à 23h; ça me laisse donc une heure pour faire ma dose quotidienne d'exercice. Ça fait plus de 2 mois que j'ai pas mis les pieds dans une piscine, et ça me manque sérieusement.


Et là... C'est le pur bonheur. Personne. Non mais sérieusement, le vide total. J'ai la piscine pour moi toute seule! Comme j'ai de bonnes résolutions, je nage 3km avant de réaliser qu'il serait peut-être temps d'y aller si je veux pas me faire enfermer dans la piscine
Day 2: SUCCESS!


 Day 3:
 Le troisième jour, je décide d'aller tenter le mur d'escalade, qui me fait de l’œil tous les jours depuis 1 mois que je passe devant. Ça a pas l'air si difficile que ça! ... Sauf qu'en fait si, c'est super dur. Heureusement que j'ai choisi le plus petit mur, parce que c'est déjà terrible; j'ai des crampes au bras, je vais lâcher! J'arrive à monter tout en haut, puis je redescend et enlève le harnais directement. "Bah, c'est tout pour aujourd'hui?" me demande la prof. 
Ouais, mais je reviendrais.



Day 4:
 Le lendemain, je me réveille avec des crampes affreuses dans les deux bras. A chaque fois que j'essaie de resserrer les doigts pour attraper quelque chose, les muscles de mes avants-bras se crispent... Ça fait maaaal! 
Du coup aujourd'hui, on va y aller doucement avec la salle de sport. Je découvre le jacuzzi, le sauna et le hammam, et j'y passe toute la soirée. 
Bah quoi, tout le monde a le droit de faire une pause de temps en temps!

Day 5:
Le lendemain, les muscles de mes bras vont mieux. C'est reparti!
Je décide cette fois de combiner un peu de vélo (sans la prof, elle m'a tuée la dernière fois) et cours de natation. Évidemment, là encore le niveau est haut - très haut. Non seulement je ne comprends pas tous les termes anglais, mais en plus je suis dans un groupe avec 5 grands mecs taillés comme des armoires à glace. Je fais pas le poids... Mais je me défend. 
Je commence à me faire au rythme, on dirait!

Day 6:
Et si je tentais un nouveau truc? Ce soir je découvre les machines de torture, et opte pour une sorte de vélo elliptique un peu bizarre mais bien fatiguant, qui permet vraiment de sentir qu'on vient de faire du sport.
Après ça, je suis allée manger des tacos. Comme quoi, j'ai encore beaucoup à apprendre...

Day 7:
Nouvelle machine de torture aujourd'hui: le tapis roulant! Pour pousser les Américains à faire du sport, les constructeurs de machine ont trouvé le truc idéal: y intégrer un écran de télé avec le cable. Courir en regardant Two & A Half Men, ça passe super vite!


La salle de sport aux USA, c'est trop cool. Je me sens un peu comme les Américaines classes - parce que si tu fais pas de sport ici, apparemment tu crains. Ah bon...
Du coup, je compte bien continuer à y aller aussi souvent que possible!

Au final, j'ai peut-être pas vraiment perdu de poids cette première semaine mais au moins je me sens bien dans mon corps. Et ça, c'est vraiment cool.

samedi 14 juillet 2012

14 Juillet : "Bastille Day"



A l'occasion de la fête nationale, les français se sont retrouvés pour célébrer Bastille Day en plein centre de Chicago, au Daley Plaza.

En gros, on a bu du vin, et mangé des crêpes et des sandwichs au Nutella tout en écoutant Daft Punk. 
C'était cool, en plus il faisait super bon.


La sculpture noire au fond est une sculpture de Pablo Picasso.


Un des groupes présents sur scène, reprenant les classiques de la chanson française.


Thalie et Flore, deux copines qui travaillent à l'Alliance Française.

Au final, j'ai pas beaucoup de photos et pas grand chose à raconter. C'était sympa mais sans plus; en plus on a pas eu de feu d'artifice, je suis déçue!
C.

vendredi 13 juillet 2012

Living in the USA is hilarious sometimes.


Liste de choses que j'ai appris cette semaine :

  • Aller à la salle de sport tous les soirs de 10 à 11h ne m’aidera pas à mieux dormir.
  • Apparemment, j’ai de beaux mollets, sexys et musclés.
  • Mes beaux mollets sexys et musclés ne rentrent pas dans un jean Forever 21.
  • Une salle entière remplie de gens pour un wine training a fondu dans un "Aaaaaaah" collectif, entrecoupés de "Oooh" et même d'un "OhMyGod, this accent !" quand j’ai dit le nom du vin qu'on dégustait en Français. French Power.
  • Je ne devrais pas fermer les yeux et me mettre à chanter super fort quand je suis complètement seule à la piscine de la salle de sport, dans le jacuzzi. Quand j’ai ouvert les yeux, une Américaine assez âgée était assise juste à côté de moi, l’air effaré, et a refusé de me regarder dans les yeux pendant tout le temps où on a partagé le bain à bulles. Oh oh.
  • Je ne devrais pas non plus faire semblant de passer un casting pour Bleu d’Enfer quand je suis seule à la piscine ; les gens de la salle de sport ont des caméras dans toutes les pièces, et tout le monde m’a sûrement vu en train de nager, l’air paniquée, comme si un requin me poursuivait.
  • J’ai réalisé qu’il fallait vraiment que je range ma chambre quand j’ai passé 15 minutes à chercher mes clés dans la montagne de choses sur le sol.
  • Je danse pas si mal que ça si on me montre comment faire, en fait. Même si les orteils de 5 personnes ne sont pas d'accord avec ça.
  • Ma chambre est vraiment horrible.
  • Tous les gens à la banque m’adorent et flirtent avec moi à chaque fois que j’y vais – une à deux fois par semaine. Peu importe quel âge, hommes et femmes. French Power, again.
  •  Au Build A Bear Shop, ils ont des cabines d'essayage pour les nounours. Quoi, comment je sais ça?
  • Non mais sérieusement, il faut vraiment que je range ma chambre.
  • … Avant, je vais aller à la piscine.
 
 
 Autrement, quand on regarde des films sur Netflix avec ma coloc Lara, on fait pas les choses à moitié. 
 
 My life is kind of cool.

mercredi 4 juillet 2012

Baby You're A Firework!

Happy Independance Day!


Le 4 Juillet marque la fête de l'Indépendance des Etats-Unis. Et les Américains en sont très fiers! 

Un peu trop fiers même... Sérieusement, si pour le 14 juillet tout le monde se baladait avec un T-Shirt aux couleurs de la France, un drapeau Français à la main ou peint sur le visage, et avec un bonnet frigien sur la tête, ça vous ferait pas un peu bizarre vous?

... Oui, c'est bien ce que je pensais.


Il n'empêche que cette fierté nationale a aussi ses bon côtés, puisque c'est tout le monde l'utilise comme une excuse pour profiter de deux choses que j'adore: les barbecues, et les feux d'artifices.

YES!


Du coup, après un barbecue préparé par des amis de mon coloc Dominick, je décide d'aller faire un tour avec lui à Navy Pier, pour voir les Fireworks du 4 Juillet au-dessus du Lac Michigan. Sauf qu'évidemment, on est très loin d'être les seuls à avoir eu cette idée... Et que Navy Pier, même si c'est grand, bah c'est pas non plus fait pour accueillir des dizaine de milliers de personnes en même temps.

On est un peu serrés, mais on a une belle vue et c'est déjà ça !




Les feux d'artifices du 4 juillet, c'est un peu comme un bouquet final constant avec des chansons sur la grandeur de l'Amérique en fond sonore.




Je crois qu'on est d'accord pour dire que les feux d'artifices aux Etats-Unis, c'est pas n'importe quoi. Surtout quand c'est pour fêter l'Indépendance des USA.


 La chaleur est impossible, tout le monde transpire à fond. Etant donné que Navy Pier est une avancée sur l'eau avec un seul et unique accès pour rejoindre la ville - quand on repense aux cours d'événementiel, c'est pas génial niveau sécurité tout ça - la foule se presse à la sortie. Dominick et moi décidons d'attendre un peu que la foule s'estompe, et entrons dans une sorte de véranda - jardin botanique en attendant.


... Le pur bonheur. Il fait FRAIS
Après des jours et des jours d'une chaleur intensive - il fait en moyenne 35°C en ce moment, avec un taux d'humidité très important à cause du lac - ça fait tellement de bien qu'on se dit qu'on pourrait passer le reste de notre vie ici. Il y fait même plus frais que dans notre appart, où la clim tourne pourtant 24/24...


Admirez à quel point j'ai chaud.


Dominick, mon coloc.


Finalement, on arrive enfin à s'éloigner de Navy Pier, décidant de marcher un peu dans la ville éclairée afin d'éviter la vague de personnes voulant prendre le métro.

Sur le chemin du retour, on a une conversation super intéressante et avancée sur le nationalisme Américain - mon coloc, originaire de l'Indiana, pense comme moi; je suis pas la seule! - et je me dis encore une fois que quand même, ils sont fous ces Américains...
 Mais on les aime comme ça, pas vrai?

Viva Amuuuurica!